Une saison aux glenan

Une saison aux glenan

Bateau révisé, matériel préparé, demain ils annoncent du beau temps ; l’envie de revoir l’archipel et ses environs sans grand monde, faire profiter le plus grand nombre de pêcheurs dans ce cadre idyllique, m’apparait comme une évidence ! Bien m’en a pris, car le mois d’avril a été prolifique en poissons à l’intérieur même des îles. Des groupes de bars parfois nombreux trahis par des vols de sternes, ont régulièrement été croisé à l’intérieur de l’archipel des Glénan.

C’est au vision Megabass Oneten +1 SW et R+2, Tide minow slim 120 et Haker cm 105 de chez DUO, que se fera l’essentiel de la pêche sur chasse, ainsi que sur les pointes de roches exposées aux courant de marée. Quelques jolis spécimens viendront à l’épuisette.

Pour cette nouvelle saison, je me suis équipé d’un nouveau modèle de canne Tenryu (injection sp 76m) afin d’étoffer la gamme à bord du « bass only ». Injection sp73 m, Injection SP 82 mh et de Super Mix 240 evo. Le principal objectif étant de proposer une certaine polyvalence pour explorer les différentes techniques de pêche du bar (leurres souples, poissons nageurs et bien sur le top water)

Le mois de mai aura été plus compliqué qu’à l’accoutumée. Les nombreux bars qui se trouvent normalement dans les îles à cette époque, étaient plutôt discrets cette année. C’est donc vers la côte que je me suis rabattu à certains moments de la marée. La pêche pratiquée à cette époque est plutôt une pêche finesse en linéaire. Mes combos gagnant : tête Decoy de 5 à 15 grammes type sv67, One up shad 4/5 pouces couleur « pro blue » et « baby bass » le tout, en faisant varier les grammages suivant la profondeur des différents spots. Dans les îles, c’est au x-layer, et x-layer curly, toujours en linéaire au plus près du fond et le moins vite possible que les résultats auront été les meilleurs. Les bars ont parfois des périodes où ils peuvent être tatillons.

En résumé, cette première partie de saison aura été technique, il a fallu se creuser la tête un peu plus que d’habitude, mais sur une canne finess, quel régal de bagarrer un joli poisson de la chambre.

Les mois de juin et juillet, resteront surement les plus beaux mois de guidage depuis que j’ai démarré mon activité. Les poissons sont arrivés en masse ! C’est au leurre de surface que les plus belles pêches seront réalisées. Pour les plus chanceux, avec parfois plus d’une cinquantaine de poissons avec une taille moyenne plus que correcte. Et bien évidement, c’est à l’Asturie 130 et 150 montés sur Super mix 240 et SP 82 mh pour les plus courageux, que nous prendrons la majorité des poissons.

Cette année, j’ai varié les couleurs : le Ghost Lancon bien sur, mais le mulet, le Smelt, et bien sûr le blanc à la pointe du jour ont, chacun leur tour, donné de superbes résultats. Un conseil : n’hésitez pas et surtout en pleine mer, à utiliser le 130, même le 150. Cela fait vraiment bouger les poissons.

Le mois d’août, malgré l’augmentation de la fréquentation des îles par les pêcheurs et la plaisance aura été très bon également, même si l’activité sera moins importante que durant les deux mois précédents. Un peu de prospection m’aura permis de trouver des spots fiables et de très beaux spécimens.

Août est normalement un peu plus compliqué, surtout après les grandes marées du 15, mais cette année nous aura une fois de plus fait mentir, sauf à l’intérieur de l’archipel, trop fréquentée pour avoir des résultats réguliers. Asturie et vision 110, super mix 240 et sp76m auront été en majorité les combos gagnants.

La folie de septembre

Parfois très difficile, septembre aura été pour beaucoup de stagiaires, le mois à ne pas rater. Les bars et les thons (pas très gros), nous aurons valu de magnifiques parties de pêche, où tout le monde aura pu profiter d’une frénésie alimentaire rarement vue et c’est encore au top water que les bars répondront pendant que les thons et bonites attraperont nos leurres souples (Madshad coloris « Secret Iwashi », montée sur ultihead special thon) pour les chanceux qui auront eu la chance de tomber dessus.

En résumé, 2023, malgré parfois une météo capricieuse, m’obligeant à annuler quelques journées, nous aura gâté, en quantité, mais aussi en taille, même si malheureusement, les très gros spécimens (80 et plus) nous aurons fait défaut.

Merci à tous ceux qui m’ont, une fois de plus, fait confiance.

VIVEMENT 2024 et d’ici là portez-vous bien !


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